La révolution du jasmin, le printemps arabe, la révolution Facebook – tous ces noms désignent le sirocco qui souffle fort sur le Maghreb et le Moyen-Orient.

Un grand nombre de reportages sur ce vent du changement mettent l’accent sur les points communs de la région : le jeune âge des révolutionnaires, leur utilisation intelligente des réseaux sociaux et le choix (pour la plupart) de la manifestation non violente en tant qu’outil politique.

Pendant que je sillonnais la région au printemps dernier, prenant des photos en Libye en passant par l’Égypte et jusqu’au Bahreïn, je me suis rendu compte qu’il existait des divergences entre les rebelles de Benghazi et les manifestants au Bahreïn ; les deux groupes luttaient contre la tyrannie mais leur approche et leurs attentes étaient différentes.

kozyrev_bahrein_004.jpg
kozyrev_yemen_003.jpg
kozyrev_libye_045.jpg
kozyrev_libye_005.jpg
kozyrev_egypte_013.jpg

J’en ai conclu que chaque révolution devait être étudiée par rapport à son propre contexte, chacune ayant des répercussions bien distinctes. Les événements de chaque révolution se sont déroulés séparément, chacune ayant ses propres héros, ses propres crises et nécessitant donc sa propre manière de relater l’information. Au final, il pourrait y avoir plus de différences que de similitudes entre ces révolutions.

Yuri Kozyrev

Je voudrais dédier cette exposition à la mémoire de Tim et Chris. Remerciements spéciaux à : Kira Pollack et Patrick Witty / Time, Sonia Jeunet/ NOOR, Claudio Palmisano / 10B, et toute l’équipe de NOOR.

Exposition co-produite par le CCCB, Centre de Cultura Contemporánia de Barcelona et la Fondation Photographic Social Vision.

Yuri Kozyrev

portrait_kozyrev_mari_bastashevski.jpg
© Mari Bastashevski
Suivre sur
Voir les archives