Cachemire : une guerre sans fin

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Les proches de Shujaat Bukhari, le rédacteur en chef assassiné du quotidien anglophone Rising Kashmir, pendant le cortège funèbre. Bukhari et ses deux gardes du corps ont été tués par balles par leurs assaillants au Cachemire sous contrôle indien. Le Comité pour la protection des journalistes a demandé aux autorités indiennes d’enquêter sur le meurtre du journaliste renommé. Kreeri, près de Srinagar, Cachemire sous contrôle indien, 15 juin 2018.

Des paramilitaires indiens à Srinagar, au Cachemire sous contrôle indien. C’est dans cette ville que Narendra Modi, le Premier ministre indien, a inauguré – à distance – un projet controversé de centrale hydroélectrique dans la vallée de Gurez, à quelques centaines de mètres de la ligne de contrôle qui sert de démarcation entre les parties indienne et pakistanaise du Cachemire. Les groupes séparatistes, qui contestent la souveraineté de l’Inde sur le Cachemire, ont appelé à la grève et défilé jusqu’au quartier commerçant de Srinagar pour protester contre la visite du Premier ministre. 19 mai 2018.

Des musulmans cachemiris ont grimpé sur des arbres pour voir le cortège funèbre de Waseem Malla, soupçonné d’être un militant du Hizbul Moudjahidine. Les manifestants hostiles à l’Inde ont attaqué les forces gouvernementales à coups de pierres et ont brûlé un véhicule blindé alors qu’ils assistaient aux obsèques de deux insurgés tués lors d’échanges de tirs dans la région disputée du Cachemire. Pehlipora, sud de Srinagar, Cachemire sous contrôle indien, 7 avril 2016.

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Les proches de Shujaat Bukhari, le rédacteur en chef assassiné du quotidien anglophone Rising Kashmir, pendant le cortège funèbre. Bukhari et ses deux gardes du corps ont été tués par balles par leurs assaillants au Cachemire sous contrôle indien. Le Comité pour la protection des journalistes a demandé aux autorités indiennes d’enquêter sur le meurtre du journaliste renommé. Kreeri, près de Srinagar, Cachemire sous contrôle indien, 15 juin 2018.

Des paramilitaires indiens à Srinagar, au Cachemire sous contrôle indien. C’est dans cette ville que Narendra Modi, le Premier ministre indien, a inauguré – à distance – un projet controversé de centrale hydroélectrique dans la vallée de Gurez, à quelques centaines de mètres de la ligne de contrôle qui sert de démarcation entre les parties indienne et pakistanaise du Cachemire. Les groupes séparatistes, qui contestent la souveraineté de l’Inde sur le Cachemire, ont appelé à la grève et défilé jusqu’au quartier commerçant de Srinagar pour protester contre la visite du Premier ministre. 19 mai 2018.

Des musulmans cachemiris ont grimpé sur des arbres pour voir le cortège funèbre de Waseem Malla, soupçonné d’être un militant du Hizbul Moudjahidine. Les manifestants hostiles à l’Inde ont attaqué les forces gouvernementales à coups de pierres et ont brûlé un véhicule blindé alors qu’ils assistaient aux obsèques de deux insurgés tués lors d’échanges de tirs dans la région disputée du Cachemire. Pehlipora, sud de Srinagar, Cachemire sous contrôle indien, 7 avril 2016.

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En 1989, des dizaines de groupes de militants ont lancé une insurrection sanglante contre l’administration indienne. Les séparatistes cachemiris réclament l’indépendance depuis longtemps, ou le rattachement de la région au Pakistan.

Ces dernières années, la partie sous contrôle indien a connu de nouvelles attaques de la part des insurgés et de nombreuses manifestations contre l’autorité indienne. New Delhi accuse le Pakistan d’armer et d’entraîner les séparatistes, ce que le Pakistan nie. La plupart des Cachemiris soutiennent la cause de l’insurrection et participent aux rassemblements contre la présence indienne.

Cette année, le bilan humain s’est élevé à plus de 400 victimes, le plus lourd depuis dix ans. Lors du dernier soulèvement, violemment réprimé par l’armée indienne, près de 70 000 personnes auraient perdu la vie.