Le paludisme sévit depuis près de 4 000 ans et reste l’une des principales causes de mortalité et de morbidité dans le monde. Il est endémique dans 107 pays et près de 500 millions de personnes en sont atteintes. Rien qu’en Afrique, environ 3 000 personnes, essentiellement des enfants de moins de 5 ans, meurent tous les jours du paludisme. Au cours des dix dernières années, ces chiffres ne se sont guère améliorés ; en fait, selon l’O.M.S. ils ont même empiré. Les souches pharmaco-résistantes, le manque de soins médicaux de base, les conflits, la pauvreté et l’insuffisance des fonds destinés à la recherche et à la prévention ont aggravé la situation.

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Le photojournaliste John Stanmeyer s’est rendu dans cinq pays, sur trois continents, pour témoigner de l’impitoyable réalité d’un des fléaux les plus meurtriers de la planète (Kenya et Zambie), de la propagation du paludisme en milieu urbain (Inde), du paludisme “provoqué” par l’activité de l’homme avec la déforestation de l’Amazonie, qui entraîne une augmentation phénoménale du nombre de victimes (Pérou), des programmes d’éducation et de prévention (Tanzanie et Zambie) et aussi des solutions qui pourraient permettre de mettre un terme à ce fléau qui tue plus d’un million de personnes tous les ans.

John Stanmeyer

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