Lauréat·e : Visa d’or humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) 2017

Ayacucho, du quechua aya signifiant « cadavre » et cucho signifiant « coin », peut se traduire par le « coin des morts ».

Les années 1980 et 1990 marquent l’une des périodes les plus tragiques pour la ville d’Ayacucho et l’histoire du Pérou. Le conflit armé déclenché par le Parti communiste péruvien (plus connu sous le nom de Sentier Lumineux ou Sendero Luminoso) et la réponse armée du gouvernement ont entraîné la mort et la disparition de dizaines de milliers de personnes à Uchu, Accomarca, Lucanamarca et Cayara.

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Les femmes de ces villages ont été victimes d’assassinats indiscriminés, de terreur et de soumission. Les filles et les jeunes femmes ont été enrôlées dans différents groupes subversifs ; elles ont été mariées de force, utilisées comme sentinelles et victimes d’abus sexuels. Aujourd’hui, les femmes, les veuves et les orphelins qui ont survécu continuent d’exiger justice et vérité.

Ce sujet couvre les cérémonies de commémoration organisées à Ayacucho, au Pérou, en 2016 et 2017, afin de créer une mémoire collective et éviter que de telles atrocités ne se reproduisent.

Angela Ponce Romero

Angela Ponce Romero

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© Carla Patiño Ramirez
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