The Day May Break (Le jour peut se lever) est une série mondiale toujours en cours de portraits de personnes et d’animaux victimes de la dégradation et de la destruction de l’environnement. Les images du premier chapitre ont été réalisées au Zimbabwe et au Kenya en 2020, celles du deuxième chapitre en Bolivie en 2022.

Les personnes photographiées ont toutes été durement touchées par le changement climatique, que ce soient des sécheresses extrêmes ou des inondations qui ont détruit leurs maisons et leurs moyens de subsistance.

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Les photos ont été prises dans différents sanctuaires et aires protégées. Victimes aussi bien de la destruction de leur habitat que du braconnage, la plupart des animaux sont des rescapés qui ne pourront jamais être relâchés dans la nature. Ils sont habitués à la présence humaine et il n’y avait donc aucun risque à ce que des étrangers s’approchent d’eux pour être photographiés dans le même cadre.

Créée à l’aide d’une machine à brouillard installée sur place, la brume symbolise un monde naturel en train de disparaître. Elle fait également écho à la fumée des feux de forêt,aggravés par le changement climatique, qui dévastent tant de régions du monde.

Bien qu’ils aient tout perdu, ces personnes et ces animaux sont des survivants. Et c’est là où réside l’espoir.

En France, Nick Brandt est représenté par Polka Galerie à Paris.

Nick Brandt

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Ian Berry Water

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