L’Afghanistan ne peut laisser personne indifférent. Sa magie, sa folie anéantissent toute tentative de détachement, de recul. Je ne connais personne qui ait fait un séjour prolongé la-bas et qui ne soit revenu profondément affecté.

Ce reportage parle de l'Afghanistan tel que je l'ai vécu, et non tel que l'image projetée par les médias le dépeint. Certes, il était important de couvrir la guerre, mais ce qui m'intrigait c'était la faÿon dont la population vivait au quotidien, car en réalité la majeure partie du territoire vit dans la paix.

Je me suis rendu pour la première fois en Afghanistan pour Médecins sans frontières en 1994, à Kaboul et Jelalabad. J'y suis retourné en 1995 pour Der Spiegel, voyageant de Kaboul à Kandahar, dans le cadre d'un reportage sur les Talibans. J'y suis ensuite allé à titre personnel en 1997 et plus récemment en 1998, sillonnant le nord du apys, dans des zones non contrôlées par les Talibans, dans le but de photographier les populations rurales.

Chris Steele-Perkins

Chris Steele-Perkins

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