Connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement pour continuer la visite
Accéder à tout le contenu exclusif de cette édition

Après la mer d’Aral
Anush Babajanyan
Autrefois quatrième plus grand lac du monde, la mer d’Aral est devenue l’une des catastrophes environnementales les plus dévastatrices causées par l’être humain. Depuis les années 1960, la mer d’Aral a perdu 90 % de son volume en raison des projets d’irrigation à des fins agricoles de l’ère soviétique qui ont détourné ses affluents, les fleuves Syr-Daria et Amou-Daria, principalement pour la production de coton en Ouzbékistan et au Kazakhstan. Les conséquences ont été lourdes : des écosystèmes ont disparu, des moyens de subsistance ont été mis à mal et de vastes étendues de l’ancien fond marin se sont transformées en un désert : l’Aralkum.
Pourtant, ces dernières années, une nouvelle histoire s’écrit : celle de la transformation, de la résilience et de l’espoir.
Les gouvernements du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan ont lancé des campagnes de reboisement en plantant des arbres résistants au sel dans le désert d’Aralkum.
Preview


